Publié dans Société

Horreur à Toamasina
 - Un octogénaire et son employée sauvagement assassinés

Publié le vendredi, 14 juin 2024


Scène d'horreur au camp Docker, parcelle 31-11, Tanambao II, à Toamasina, hier. Le corps sans vie et baignant dans une flaque de sang d'un homme de 84 ans, de surcroît malvoyant à cause d'un cataracte, a été retrouvé gisant sur le carrelage de son appartement. Il semblait que ce retraité du chemin de fer a été poignardé dans le dos. A quelques mètres du cadavre, retrouvé couché sur le ventre, celui d'une femme, la trentaine, et dont du sang s'échappait également des plaies occasionnées avec un objet contendant. C'est la femme de ménage de l'octogénaire, selon une source. A la différence de ce dernier, la victime est étendue sur le dos.
C'est le fils de l'octogénaire qui, en se rendant au domicile paternel, a fait en premier cette double découverte macabre vers 5h30 du matin, hier.
Deux cadavres l'y ont alors attendu et il n'a d'autre choix qu'informer rapidement les autorités locales. Pour l'heure, l'enquête de la Gendarmerie n'est encore qu'à ses débuts. De fait, il est donc encore impossible de tenter de comprendre le mobile de ces assassinats barbares, encore moins à propos de leur(s) auteur(s). Seulement, l'octogénaire jouirait d'une certaine aisance financière. "Disons qu'il avait des moyens", s'est contenté de dire une source locale. D'après toujours une information, le défunt père de famille est marié mais que sa femme n'était pas à la maison au moment des faits. Qu'est-ce qui aurait pu donc pousser le(s) assassin(s) à éliminer sauvagement ainsi les victimes ? Des bribes ont avancé l'hypothèse d'un règlement de compte. Ce que la Gendarmerie, également moins prolixe, n'a guère validé, ni informé. De leur côté, les proches des victimes semble être très prudents pour cautionner quoi que ce soit encore. L'enquête suit son cours.


Franck R./kamy

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff